Après la toilette funéraire, on étale le défunt sur un lit portant les vêtements qu’il adore le plus. Et c’est à partir de ce moment là que les membres de sa famille peuvent recevoir les gens qui viennent présenter leurs condoléances. C’est ce qu’on appelle le « famangiaña amim-paty ».
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© Groupe Facebook Antimaroa
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Le
famangiaña amin-paty et la veillée funéraire :
Chez les Betsimisaraka, quand une personne est
morte, tout un village se mobilise pour procéder au « fitsapaña alahelo » et à la veillée funéraire que l’on appelle
aussi le « fiaretan-tory ».
Lors de cette veillée, on pleure, on joue à la carte ou dominos, on chante, on
soutient les membres de la famille du défunt, on montre qu’on est uni. Pour
cela, les jeunes du village vont procéder à des différents tâches comme
cuisiner pour les villageois qui viennent au funéraire.
Je tiens à préciser que dans de telles
situations, le port du kisaly ou salovana est nécessaire pour les femmes.
Quelques échanges de discours se feront
entre le représentant de la famille du défunt et un assistant. Vienne ensuite
le « famoaham-paty » et
l’enterrement.